Vivaldi en fond sonore,une tasse de thé brûlant et les sensations.Tout s'imbrique:mon corps qui me fait mal,mon esprit qui réfléchit,un malaise qui m'étreint.
C'est un jour sans soleil,un de ceux où tout paraît maussade,gris,sans espoir et il y a la pluie.Et le vent qui s'engouffre.Et cette torpeur.
Mon regard balaie la pièce,à la recherche de quoi?de qui?Seuls les fantômes m'accompagnent,je les vois se balancer doucement ou à toute vitesse partout,tout le temps.Je ne suis jamais seule est-ce une chance ou une malédiction?Je ne sais pas....
Le métronome interne se met en route: BABOUM,BABOUM,BABOUM..Impossible de lui échapper,il rappelle à l'ordre,il marque son territoire,impose sa présence comme pour me dire "ecoute un peu!"
Alors je tends l'oreille et je l'entends me raconter le récit,l'histoire de ma vie,des synchronicités,des relations,de ce que j'ai pu éprouver,de ce qui est maintenant,d'un probable plus tard.Il me joue sa mélodie sur partition scandée de noires,de dièses et clefs de sol.
J'ai la vision apocalyptique d'une terre brûlée où même le silence paraît assourdissant.C'est un monde cendré,éteint,immobile:la fin,le rien,le chaos.Et ce coeur qui revient au moment où on s'y attend le moins qui trouble ma vision qui se transforme et s'éclaircit:c'est de la lumière qui jaillit mais n'aveugle pas,c'est du pardon qui transperce mais qui n'oublie rien,c'est l'espoir qui promet mais qui ne jure pas un après,c'est la Vie qui s'allume sur l'amertume des sentiments...
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